HUILE D’OLIVE : de la légende à la médecine

Les Numides développèrent avec les  Phéniciens les procédés agricoles et industriels avec la fabrication de l’huile d’olive, du vin ainsi que l’exploitation et le travail du cuivre. Lorsque les Romains atteignirent le nord de l’Afrique, les Berbères savaient déjà greffer les oléastres et développèrent une véritable culture sur tous les territoires qu’ils occupaient. 

Dans le mythologie grecque, Athéna créa le 1er olivier et le chargea de fruits. Ainsi les grecs baptisèrent la ville du nom d’Athènes  et plantèrent l’olivier dans le temple d’Athèna et de Poséïdon.

Dans la mythologie égyptienne, c’est Isis qui aurait enseigné aux hommes le procédé d’extraction de l’huile d’olive.

Au fil du temps, l’huile d’olive devint le symbole de la présence divine, de la purification et de la guérison.

Dans la tradition juive et chrétienne, elle est symbole de paix et de vie retrouvée.

Au Moyen Age, elle est symbole d’or et d’amour.

Dans l’Islam, l’olivier représente l’axe du monde ; c’est l’arbre central. Il est le symbole de l’homme universel, du prophète Allah. Il est dit que sur chacune de ses feuilles est écrit l’un des noms de Dieu.

Au Japon, l’olivier symbolise l’amabilité, le succès dans les études et l’entreprise.

HISTORIQUE

La Grèce a elle aussi tiré profit des vertus de l’olivier. Elle l’a cultivé et l’a protégé par des lois très sévères, selon lesquelles celui qui arracherait plus de deux oliviers serait puni de la peine de banissement et de la confiscation de tous ses biens. D’après la mythologie, Palas Athénée, déesse de la sagesse, s’était disputée avec Poséidon, dieu des mers, à cause du droit de donner son nom à la ville fondée par Cecrops, le premier roi de l’Athique, Pour régler l’affaire, ils décidèrent de voir qui créerait la chose la plus utile aux humains. Alors que Poséidon créa le cheval, symbole de la force et de la beauté, ainsi qu’élément de transport, Athénée, clouant sa lance dans la terre, fit surgir un olivier « dont non seulement les fruits seraient bons à manger, mais aussi on en tirerait un liquide extraordinaire qui servirait à nourrir les hommes, à soulager leurs blessures et à donner des forces à leur organisme ». C’est ainsi que Palas Athénée fut choisie par Zeus pour donner son nom à la ville, récemment créée, d’Athènes, en Grèce ancienne.

Lors des concours gymnastiques athéniens, les vainqueurs des Panathénées recevaient toute l’huile provenant des plantations de l’Athique vouées à Minerve, ainsi qu’une couronne tissée de rameaux de l’olivier sacré qu’Hercule avait planté à Olympie.

Les Berbères, Les grecs et  les phéniciens développèrent  sa culture sur le pourtour de la Méditerranée, la Sicile, l’Afrique du Nord, l’Italie, la Provence et Marseille.

Les romains ont parachevé l’implantation de l’olivier et développé la culture intensive.

En France c’est à partir du XIXème siècle que l’huile d’olive gagne sa renommée. Mais à l’arrivée des huiles raffinées au XXème siècle sa consommation baisse en raison de son coût de production.

L’olivier se développe entre le 25ème ° et 45ème ° de latitude à une température de 16 à 22 °C.

UTILISATION

En Egypte son utilisation était corporelle, baume et onctions et aussi servait à l’éclairage et aux usages religieux. En Crête, elle était de plus consommée dans l’alimentation.Elle était la principale source de lipides jusqu’au milieu du 20ème siècle

Usage corporel

Les grecs avaient coutume de se frictionner longuement le corps avec pour se réchauffer la peau, qui ainsi stimulée ne se desséchait plus et supportait les eaux très alcalines.

Les athlètes s’enduisaient aussi le corps avant les exercices avec de l’huile d’olive pour échauffer le muscle et protéger la peau du soleil et des changements de température. Et après l’exercice, pour lutter contre les courbatures.

Parfums et savons

Grâce à ses propriétés adoucissantes, elle est utilisée dans des produits d’hygiène corporelle et cosmétiques

L’huile d’olive a la capacité de fixer les principes odorants comme dans le célèbre parfum de Corinthe composé d’huile d’olive, de fleurs de dattier et d’iris.

A la cour du roi de Perse, les jeunes filles utilisaient l’huile d’olive parfumée à la myrrhe.

Les gaulois utilisaient le suif et les cendres comme savon. Puis plus tard,  un mélange d’eau, de  cendres et d’huile d’olive.

Au XVIème siècle apparait à Marseille, Savone, Venise et à Gènes le savon dur à l’huile d’olive.

Au XVIIème siècle, le vrai savon de Marseille fait son apparition.

Au XIXème siècle,  la lampe à l’huile d’olive est la principale source de lumière. Elle est utilisée pour cela l’huile de grignons ou de tourteaux d’olive qui sont les résidus solides restant après le pressurage.

Critères de pureté :

  • Composition en acides gras saturés en position 2, en stérols.
  • Indices classiques : point de fumée à 199° C pour l’huile d’olive vierge,
  • l’indice d’iode lié au degré de rancissement

Critères de qualité :

  • Indice de peroxyde libre
  • Spectrophotométrie U.V.
  • Absorbance U.V. à 232 nm
  • Rapport d’absorbance

Critères  organoleptiques

  • La couleur, l’aspect, l’odeur

Composition de l’huile d’olive

  • 99 % de triglycérides, 1 à 2 %  d’insaponifiables.

C’est une huile mixte contenant  toutes les catégories d’acides gras :

Acides gras monoinsaturés :

  • 0,3 à 3,5 % d’acide palmitique
  • 70 à 80 % d’acide oléîque

L’acide oléique représente près de la moitié des graisses du tissu adipeux et musculaire.

Acides gras saturés  

  • Acide palmitique : 8 à 16 %
  • Acide stéarique : 3 à 6 %

Acides gras polyinsaturés ou essentiels qui permettent la synthèse dans le foie des prostaglandines

  • Acide linoléique : 3,5 % à 20 %
  • Acide linolénique jusqu’à 1,5 %

Propriétés :

Les acides gras polyinsaturés ou essentiels sont hypocholestérolémiants. Ils sont très facilement oxydables et donc la meilleure solution est de trouver un équilibre entre un apport minimal correspondant aux besoins et un apport en antioxydants.

Les acides gras monoinsaturés sont neutres. Ils favorisent l’absorption du calcium et de la vitamine D,  surtout quand ils sont à longue chaîne comme dans l’huile d’olive

Les acides gras saturés aident à diminuer les calculs de la vésicule biliaire car ils augmentent l’excrétion du cholestérol par la bile. (Publication de Charbonnier A, olea d’oliva sardaggio duodenale epatologia  7/5, 1961).

A savoir :

100g. d’olive contient autant de calcium qu’1 l ½ de lait de vache ! La composition en acides gras essentiels de l’huile d’olive se rapproche de celle du lait maternel.

Aujourd’hui les chercheurs pensent que l’huile tient ses vertus de ses constituants mineurs dits l’insaponifiable (phospholipides, chlorophylle, polyphénols,…)

L’insaponifiable correspond aux constituants d’un corps gras qui après saponification restent car sont peu solubles dans les solvants des graisses. C’est 0,4 % à 0,8 % de l’huile d’olive vierge.

Composition de l’insaponifiable :

Stérols : 100 à 200 mg/100g  Comprend des trace de cholestérol (1% des stérols) et des bêta sitostérols  (97 %    des stérols), connus pour s’opposer à l’absorption intestinale du cholestérol alimentaire.

Hydrocarbures squalène (30 à 50 % de l’insaponifiable) Hydrocarbures aromatiques (plus de 77 composés aromatiques donnant à l’huile sa saveur, son arôme)

Tocophérols : antioxydants puissants : alpha, bêta, gamma, delta empêchent le rancissement de l’huile provoqué par les microorganismes de l’air, l’humidité, la température, et les métaux (cuivre, nickel, fer,  zinc…)

Alcools triterpéniques  

Aldéhydes et cétones 

Carotènes et dérivés cantophylles et caroténoïdes 

Vitamines A, D, E  L’huile d’olive est la seule huile qui contienne de la provitamine A sous forme de bêta carotène qui fournit après le clivage de la vitamine A. La vitamine A se trouve plutôt dans les graisses d’origine animale : graisse du lait et foie de morue !!

Phospholipides : Constituants essentiels de paroi ses cellules vivantes. Ils interviennent dans les échanges cellulaires et synthèse de d’enzymes et autres métabolites !

Chlorophylle : Donne sa couleur verte à l’huile d’olive. Elle est toujours absente dans les huiles raffinées ; Ellen stimule la croissance cellulaire et notamment celle des globules rouges. Elle accélère la cicatrisation. C’est à cause de la chlorophylle que l’huile d’olive doit être stockée dans des récipients opaques. L’indice de peroxydation de l’huile indique son état de conservation.

Composés phénoliques : Les phénols, acides phénoliques et polyphénols sont en assez grande quantité dans l’huile d’olive vierge. Ils  sont de puissants antioxydants antiradiculaires. C’est grâce à eux que l’huile d’olive est stable à haute température car elle forme des complexes métalliques qui l’aide à résister.

Flavones comme la lutéoline et des acides comme l’acide caféique et vanillique complètent sa composition.Image

Bienfaits :

Elle diminue l’incidence des calculs biliaires (publication de Charbonnier A, olea d’oliva sardaggio duodenale epatologia  7/5, 1961).

Elle est plus digeste que le beure et l’huile de tournesol car elle ne ralentie pas la vidange gastrique (Guene J., Roch H., Nepueux P évolution de l’huile d’olive vierge sur la secrétion acide de l’estomac, rapport à la CEE 1986)

Elle a un effet bénéfique sur le maintien d’une glycémie basse avec diminution du pic glycémique post prandial ainsi que sur la tension artérielle (Mancini H.  Effects of monoinsatured fatty acids on cardiovascular risk factors other than blood lipids résumé du 3ème congrès international sur les acides gras monoinsaturés, Londres 1992).

Elle a aussi un effet bénéfique sur les os en croissance de l’enfant et sur le maintien d’une bonne densité osseuse chez l’adulte. Les graisses ont un rôle dans la synthèse des os et des cartilages car les acides gras interviennent dans la synthèse de la vitamine D. L’huile d’olive positive le bilan calcique.

S’il existe une carence alimentaire de plus de 20 jours en acides gras monoinsaturés, l’absorption intestinale calcique diminue. (L’huile d’olive, aliment santé  Charbonnier A,  Roche, Paris 1996).

L’huile d’olive aurait un effet suppresseur sur l’activité d’une enzyme (xanthine oxydase) qui intervient dans la croissance du cancer. Il a été démontré que ses phénols ont un effet de prévention sur les cancers ; (Owen R W…. the antioxydant anticancer potentiel of phenolic coumpounds isolated from olive oil.  EurJ. Cancer 2000. 36 p 1235-1247)

Elle a aussi une action antiinflammatoire

Grâce à ses composés aromatiques, elle résiste naturellement aux microbes et aux insectes (pouvoir anti infectieux)

D’après la thèse de doctorat de pharmacie de Marion Wallee : de la légende à la médecine, huile d’olive

La plupart des huiles sont devenues des avortons. Les Huiles traditionnelles ou extra vierges sont résolument meilleures.

Les margarines et les huiles raffinées minent différents processus de l’organisme et diminuent notre vitalité. Pour pouvoir être assimilées, elles dérobent, tout comme le sucre blanc, le pain blanc et le riz blanc, les minéraux et les enzymes dans notre corps. Aucun spécialiste en graisses ne croit que la margarine telle que nous la connaissons maintenant, est plus saine que le beurre ou que les graisses traditionnelles telles que l’huile de coco, de palme et d’olive. Toute personne défendant un autre point de vue, serait subjective. Comment au nom du ciel, est-il possible de juger la margarine faite de graisses raffinées chimiquement, désodorisées, dégommées, écumées, éventuellement durcies par la suite, plus saine que les huiles traditionnelles, traitées avec tant de respect ? Le principe de base lors de la fabrication est complètement différent: un fabricant d’huile extra vierge ou traditionnelle recherche la santé, le goût et le respect de ce que la nature nous offre. Les fabricants de margarine visent une longue conservation, un produit facilement tartinable, une copie bon marché de la nature. N’en doutez pas un seul instant: les graisses traditionnelles et l’huile d’olive extra vierge sont beaucoup plus saines que les margarines. Un article paru dans Nutrition Week (22/3/91) disait que les maladies cardiovasculaires sont 2 fois plus fréquentes chez les consommateurs de margarine, qu’auprès des consommateurs de beurre. Les graisses et huiles extra vierges sont meilleures que la margarine (bio). Le Dr. D. White, un des cardiologues les plus réputés, démontrait déjà en 1950 que le remplacement du beurre, de la graisse de porc et des œufs par des huiles végétales allait de pair avec l’augmentation de maladies cardiovasculaires.
Les graisses naturelles telles que l’huile de coco extra vierge, l’huile de palme et le beurre étaient bannies au dépotoir, alors que les graisses synthétiques telles que les margarines, les graisses raffinées de supermarché et les huiles, ainsi que les graisses de cuisson partiellement ou entièrement durcies étaient louées. Le contraire serait beaucoup plus indiqué. Car les graisses, dans leur état naturel, possèdent des composants uniques bénéfiques à notre vitalité et à notre santé, alors que les graisses raffinées sont coresponsables des maladies.

Vitelma, Becel, Effi et presque toutes les margarines de supermarché, même la plupart des margarines bio, sont faites de graisses raffinées!!!

Le méfait réside dans la (sur)consommation d’huiles raffinées de soja, de tournesol, d’arachide, de carthame des teinturiers, de colza…

Les études passées sous silence Le Dr. S. Malhotra de Mumbay, en Inde, a réalisé de nombreuses recherches sur le lien entre le régime alimentaire et les maladies cardio-vasculaires. Il a examiné plus d’un millions d’Indiens travaillant aux chemins de fer. Il est arrivé à la conclusion que les personnes venant de Madras, où l’on utilise une grande quantité d’huile végétale raffinée, mouraient 7 fois plus de maladies cardio-vasculaires que ceux qui venaient de Punjab, où les graisses étaient plutôt d’origine animale (48).
A Puerto Rico et à Honolulu, contrairement aux attentes, on dénombrait davantage d’infarctus auprès des personnes qui consommaient davantage d’huiles végétales raffinées.

Le Dr. K. Carroll, biochimiste, démontrait en 1975 déjà qu’une surconsommation d’AGPI (acides gras polyinsaturés) augmente le risque de cancer du sein. Il a constaté que l’huile de coco est la graisse présentant les meilleures propriétés de lutte contre le cancer du sein. (73) Une étude a démontré que lorsqu’on donne 14% d’huile de coco ou 14% d’huile de carthame des teinturiers aux animaux, le stockage de cholestérol est 6 fois plus important avec l’huile de carthame des teinturiers, qu’avec l’huile de coco. En 2001, B. Henning a publié qu’un excès d’acides gras raffinés oméga 6 (p. ex. l’huile de tournesol ou de carthame des teinturiers raffinée) contribue à la modification dans les parois cellulaires et les vaisseaux sanguins, ce qui peut favoriser les maladies cardio-vasculaires. (Journal of the American College of Nutrition 2001). Une étude a démontré que si 10 % des calories fournies aux rats proviennent d’huile de tournesol raffinée, on note une différence significative dans le taux de cholestérol. L’huile de tournesol raffinée a augmenté le (‘mauvais’) cholestérol LDL et diminué le (‘bon’) cholestérol HDL, ce qui n’était pas le cas de l’huile  extra vierge. 
Depuis qu’en Amérique, on a commencé à consommer davantage d’AGPI tel que l’huile de soja, de maïs et d’arachide et moins de graisses saturées, le nombre de maladies cardio-vasculaires a augmenté. Ce sont les acides gras insaturés raffinés qui ont fait de l’Amérique la nation la plus grasse au monde.

L’alimentation raffinée est le malfaiteur n° 1 parmi toutes les maladies de civilisation

Tous les aliments raffinés, tels que le sucre blanc, le pain blanc, le riz blanc, les pâtes blanches, les huiles raffinées et la margarine, ainsi que 97% des plats préparés, du junkfood, des biscuits et des snacks sont, de par leur transformation, exempts de vitamines, de minéraux et de nombreuses substances nutritives importantes.
Nombreux sont les gens, qui pensent que seules ces bonnes choses ont disparu, mais que les aliments raffinés ne sont pas malsains pour autant. C’est faux.

Pour pouvoir transformer ces substances alimentaires raffinées vides dans le corps, vous devez faire appel à des enzymes, des minéraux, des vitamines, des protéines, etc. dans les réserves de votre propre organisme. En d’autres termes, plus vous mangez d’aliments raffinés, plus votre corps, votre cerveau, votre peau et chaque organe de votre organisme est privé de son stock essentiel en substances saines. Vous êtes littéralement vidé de votre vitalité, de votre résistance, de votre santé. La fatigue, les maladies, les petits maux font leur apparition et les maladies de civilisation en seront la conséquence tôt ou tard.

Par ailleurs, suite la leur transformation les aliments raffinés contiennent souvent des graisses trans nocives, des protéines oxydées et toutes sortes d’adjuvants tels que le MSG (glutamate de sodium), les colorants, conservateurs et aromatisants chimiques, ce qui affecte encore plus notre métabolisme! D’autres causes des maladies de civilisation sont l’exposition toxique aux pesticides (donc, mangez bio), aux produits chimiques dans le ménage (tels que les peintures, les produits de vaisselle, le shampooing, le parfum, le déodorant), un manque d’exercice, une vie trop pressée, etc. Le mot d’ordre est: mangez beaucoup de légumes et de fruits, beaucoup de produits à base de céréales complètes, suffisamment de graisses saines non raffinées, de légumes secs, d’épices, de noix et de graines. Ne mangez que peu ou pas de produits laitiers. Ne mangez pas ou uniquement du poisson, de la viande et de la volaille exclusivement de bonne qualité.  Ne mangez que du gibier ou de la viande bio d’animaux élevés en stabulation libre. C’est meilleur pour l’animal, pour votre santé et pour l’environnement. Variez votre consommation de légumes, de fruits, de céréales, d’épices, de noix et de graisses saines et mangez suffisamment de crudités. Maigrir, bouger, manger sainement et gérer le stress sont les mots clés.

L’huile désodorisée et raffinée doit être fuie à tout prix. Les substances vitales sont perdues.

L’huile de tournesol doit dégager un parfum de graines de tournesol, l’huile de sésame celui de graines de sésame, l’huile de coco doit embaumer la noix de coco, l’huile d’olive les olives, l’huile de palme les fruits de palme rouge, etc.
Une huile désodorisée (et donc raffinée) est non seulement dénué de son odeur et de son goût, mais également de substances nutritives primordiales. Sans ces substances nutritives, ces huiles perdent de leur valeur et ne favorisent pas une bonne santé, ni vitalité. L’huile de coco ou de palme désodorisée, c’est comme le sucre blanc, la farine blanche, le riz blanc et le spaghetti blanc, l’huile de poisson raffinée (épurée) et comme toute huile raffinée de supermarché. Elles ont été vidées de leurs substances nutritives essentielles et sont donc malsaines. Les produits raffinés sont la principale cause de la plupart des maladies de civilisation. C’est pourquoi il faut opter exclusivement pour des huiles ou graisses extra vierges ou pressées à froid et obtenues exclusivement par voie mécanique et évitez toutes les autres. Évitez toute huile ou graisse dont le parfum ne révèle pas son origine, comme du sucre blanc.

Que sont les graisses malsaines?

Quelles graisses devons-nous éviter à tout prix?

  • Toutes les graisses durcies partiellement ou complètement, par les acides gras essentiels qu’elles contiennent ont été détruites;
  • Toutes les huiles raffinées, c’est-à-dire 90% de toutes les huiles de supermarché;
  • Toutes les graisses ou huiles inodores (désodorisées);
  • Toutes les huiles riches en AGPI (acides gras poly-insaturés), chauffées (même si elles n’ont pas été raffinées), car cela génère des substances gênantes;
  • Les graisses rances;
  • Presque toutes les vinaigrettes et mayonnaises: elles sont souvent fabriquées à base d’huile raffinée et souvent ajoutées d’aromatisants dits ‘naturels’, tels qu’entre autres le MSG (glutamate de sodium), qui peut affecter le système nerveux. Cet élément ne doit même pas être mentionné sur l’emballage;
  • Presque toutes les margarines, car elles sont presque toujours fabriquées à base de graisses raffinées et souvent aussi durcies. Ce que l’on y rajoute par la suite (p. ex. les stérols ou les omégas 3), ne sont qu’une maigre consolation et ne compense en aucune façon tout ce qui a été perdu lors du raffinage;
  • Toutes les graisses surchauffées;
  • Toutes les huiles emballées dans du plastique, car une migration nuisible du plastique (ou HDPE) vers l’huile peut toujours intervenir;
  • Les graisses oxydées et les huiles, parce que suite à la polymérisation, celles-ci ont adopté une forme gênante pour le corps et contiennent des composants toxiques. Il s’agit souvent d’huiles dont le récipient est resté longtemps ouvert ou qui ont été exposées à la chaleur et à la lumière.

L’équipe de France choisit son huile d’olive à Maussane

Le moulin Jean-Marie Cournille va fournir les footballeurs tricolores pour l’Euro 2012

Elle a fait gagner l’équipe de France de Zidane, Deschamps, Blanc et Thuram lors de l’Euro 2000 aux Pays-Bas. Deux ans plus tard, elle n’a pas pu empêcher les Bleus de sombrer lors du Mondial 2002, en Corée du Sud et au Japon. Elle, c’est l’huile d’olive du moulin Jean-Marie Cornille, à Maussane. Et le “fruité noir” des Alpilles sera à nouveau au menu des 23 Français qui seront sélectionnés pour participer à l’Euro 2012, au mois de juin en Pologne et en Ukraine.

Et l’homme qui va ramener l’or vert de Maussane sur les tables françaises et en faire profiter, cette fois-ci, Benzema, Ribéry et consorts, c’est Henri Émile, intendant et coordinateur sportif de l’équipe de France jusqu’en 2004, et rappelé pour occuper les mêmes fonctions par le nouveau sélectionneur Laurent Blanc en 2010. Il l’a confirmé hier matin au Moulin Cornille, où il était présent avec Jean-Louis Pons, l’ancien patron du “Bistrot de Jean-Louis” au Paradou et “ambassadeur ” du moulin, qui lui a fait découvrir le produit. “L’huile d’olive, c’est quelque chose de recommandé pour les sportifs, ils en rajoutent souvent dans les pâtes et les salades qu’ils ont tous les jours au menu, explique Henri Émile. Et on ne doit pas être surpris par ce qu’on mange, il faut s’assurer d’avoir des bons produits.”

“On se recentre sur les terroirs”
Avec cette huile AOC de la vallée des Baux de Provence, c’est donc le retour à des valeurs sûres pour les Bleus, qui amèneront aussi leur propre vin, déniché au domaine du Mas des Armes, à Aniane, dans l’Héraut. Rassurez-vous, ce nectar-là ne sera pas destiné aux joueurs, mais plutôt au staff de l’équipe. Mais la démarche s’inscrit dans une logique identique. “On se recentre sur les terroirs, il y a des valeurs à faire passer à travers l’équipe de France”, assure le coordinateur sportif des Bleus.

L’intendant a prévu large, car en cas de bonnes performances la compétition pourrait durer un mois. Dans les valises françaises, on trouvera donc 60 litres d’huile d’olive des Alpilles. “Il y a 60 personnes à nourrir chaque jour, les 23 joueurs, le staff et une dizaine d’officiels de l’UEFA, rappelle Henri Émile. Mais quelques bouteilles prendront aussi la direction de Clairefontaine, le centre d’entraînement de l’équipe de France. Histoire que les Bleus y prennent goût durant leur phase de préparation à l’épreuve, qui débutera à la mi-mai. Et en espérant que l’histoire se répète en mode Euro 2000 plutôt que version Coupe du monde 2002.
Christophe VIAL

L’huile d’olive “officiellement” bénéfique pour la santé

Sa consommation est recommandée en raison de la présence d’acide oléique, de polyphénols et de vitamine E.

Il aura fallu plus de cinq ans pour que l’Union européenne finisse par se mettre d’accord sur la liste officielle des propriétés salutaires attribuées aux aliments. Et c’est le programme européen de promotion des huiles d’olive – particulièrement concerné – qui annonce cette nouvelle réglementation (différente de celle relative à la réduction de risque de maladie et du développement de la santé des enfants). Mais il faudra attendre le 14 décembre 2012 pour que les communications commerciales (promotions, publicité ou les mêmes étiquettes du produit) puissent mentionner les propriétés de ces aliments.

Une dose quotidienne de 20 grammes

La première des allégations sur la santé que pourront utiliser les producteurs d’huile d’olive concerne la présence de polyphénols, qui “contribuent à la protection des lipides dans le sang face aux dommages oxydants”. En d’autres termes, ces substances ont des propriétés antioxydantes très importantes, permettant de lutter contre la formation de radicaux libres en excès. Or ces derniers favorisent le vieillissement cellulaire. De plus, les polyphénols protégeraient contre de nombreuses maladies. Les effets bénéfiques sont obtenus à partir d’une dose quotidienne de 20 grammes. Cependant, le règlement établit que seules les huiles d’olive qui en contiennent un minimum de 5 milligrammes pour 20 grammes peuvent faire usage de cette allégation. Le programme européen de promotion des huiles cite comme exemple l’huile d’olive vierge extraite de la variété la plus étendue dans le monde, la picual, qui contient plus de 9 milligrammes pour 20 grammes.

La deuxième allégation santé porte sur la vitamine E, qui “contribue à la protection des cellules face aux dommages oxydants”. L’huile d’olive vierge extraite de la variété picual, prise à nouveau comme exemple, en renferme environ 30 mg pour chaque 100 millilitres. En dehors de ce produit, les principales sources de vitamine E sont les huiles de tournesol, de maïs et de pépins de raisin, les noisettes et amandes, le germe de blé et les poissons gras. Une cuillerée à soupe d’une de ces huiles (soit environ 15 ml), ou une petite poignée de noisettes ou d’amandes, couvre la moitié des besoins quotidiens d’un adulte.

Plus de “bon” cholestérol

Enfin, il est désormais admis que “la substitution de matières grasses saturées par des matières grasses non saturées dans le régime contribue à maintenir des niveaux normaux de cholestérol sanguin”. L’acide oléique est le plus fréquent des acides gras monoinsaturés. Il diminue le taux de cholestérol total dans le sang et augmente celui de “bon” cholestérol. C’est l’un des composants fondamentaux des huiles d’olive. Mais attention, il ne faut pas oublier que l’huile – y compris celle d’olive – est une matière grasse et donc très calorique. Même si sa consommation est préférable à celle d’autres graisses, elle apporte quand même près de 90 kilocalories pour seulement 10 grammes, ce qui n’est pas négligeable dans le cadre d’un régime destiné à perdre du poids !

Un nouveau composant de l’huile d’olive, baptisé «oléocanthal», mimerait l’action de l’ibuprofène, un célèbre antidouleur de la classe des anti-inflammatoires non stéroïdiens…

Un nouveau composant de l’huile d’olive, baptisé «oléocanthal», mimerait l’action de l’ibuprofène, un célèbre antidouleur de la classe des anti-inflammatoires non stéroïdiens…

L’information peut prêter à sourire, mais des chimistes du Monell Chemical Senses Center de Philadelphie sont formels: l’huile d’olive vierge extra aurait des vertus antidouleur non négligeables, à l’instar de l’ibuprofène, un médicament antalgique largement utilisé. Les résultats de leur recherche ont été publiés récemment dans le très sérieux journal scientifique Nature.

Moins puissant à court terme

Le principe actif, l’oléocanthal, et l’ibuprofène agiraient de manière comparable sur la douleur. Les deux substances produisent une sensation de brûlure au niveau de la gorge, ce qui serait un signe de leur activité pharmacologique commune. Pour les auteurs de cette étude, l’oléocanthal possède un profil d’action anti-inflammatoire similaire à celui de l’ibuprofène: il inhibe, de manière dose-dépendante, des enzymes particulières, appelées COX. D’après leurs calculs, une dose journalière de 50 g d’huile d’olive (soit environ 3 cuillères à soupe) représenterait l’équivalent de 10 % de la posologie d’ibuprofène recommandée pour soulager la douleur chez l’adulte. Bref, l’action de l’huile d’olive reste modeste en comparaison du médicament et rien ne sert donc de boire à la bouteille d’huile d’olive pour se débarrasser d’un mal de tête!

Des bénéfices à long terme

En revanche, la consommation régulière d’huile d’olive, et en particulier d’oléocanthal, pourrait reproduire certains effets positifs de l’ibuprofène à long terme. Ce composé fournit donc une piste d’explication de plus aux bienfaits de l’alimentation méditerranéenne. L’aspirine, un autre inhibiteur des COX, est réputée protéger le cœur. L’ibuprofène, lui, réduit le risque de certains cancers et prévient aussi le risque d’agrégation plaquettaire et, donc, de thrombose. Enfin, de nouvelles recherches indiquent son action bénéfique dans la maladie d’Alzheimer. Pour les chimistes américains, il n’est pas du tout exclu que l’oléocanthal et l’huile d’olive jouissent des mêmes avantages pour la santé. Comme quoi, il est parfois bon de jeter de l’huile sur le feu…

Nicolas Rousseau

Diététicien nutritionniste

 

De l’huile d’olive pour soulager là où ça fait mal?

Un nouveau composant de l’huile d’olive, baptisé «oléocanthal», mimerait l’action de l’ibuprofène, un célèbre antidouleur de la classe des anti-inflammatoires non stéroïdiens…

Un nouveau composant de l’huile d’olive, baptisé «oléocanthal», mimerait l’action de l’ibuprofène, un célèbre antidouleur de la classe des anti-inflammatoires non stéroïdiens…

L’information peut prêter à sourire, mais des chimistes du Monell Chemical Senses Center de Philadelphie sont formels: l’huile d’olive vierge extra aurait des vertus antidouleur non négligeables, à l’instar de l’ibuprofène, un médicament antalgique largement utilisé. Les résultats de leur recherche ont été publiés récemment dans le très sérieux journal scientifique Nature.

Moins puissant à court terme

Le principe actif, l’oléocanthal, et l’ibuprofène agiraient de manière comparable sur la douleur. Les deux substances produisent une sensation de brûlure au niveau de la gorge, ce qui serait un signe de leur activité pharmacologique commune. Pour les auteurs de cette étude, l’oléocanthal possède un profil d’action anti-inflammatoire similaire à celui de l’ibuprofène: il inhibe, de manière dose-dépendante, des enzymes particulières, appelées COX. D’après leurs calculs, une dose journalière de 50 g d’huile d’olive (soit environ 3 cuillères à soupe) représenterait l’équivalent de 10 % de la posologie d’ibuprofène recommandée pour soulager la douleur chez l’adulte. Bref, l’action de l’huile d’olive reste modeste en comparaison du médicament et rien ne sert donc de boire à la bouteille d’huile d’olive pour se débarrasser d’un mal de tête!

Des bénéfices à long terme

En revanche, la consommation régulière d’huile d’olive, et en particulier d’oléocanthal, pourrait reproduire certains effets positifs de l’ibuprofène à long terme. Ce composé fournit donc une piste d’explication de plus aux bienfaits de l’alimentation méditerranéenne. L’aspirine, un autre inhibiteur des COX, est réputée protéger le cœur. L’ibuprofène, lui, réduit le risque de certains cancers et prévient aussi le risque d’agrégation plaquettaire et, donc, de thrombose. Enfin, de nouvelles recherches indiquent son action bénéfique dans la maladie d’Alzheimer. Pour les chimistes américains, il n’est pas du tout exclu que l’oléocanthal et l’huile d’olive jouissent des mêmes avantages pour la santé. Comme quoi, il est parfois bon de jeter de l’huile sur le feu…

Nicolas Rousseau
Diététicien nutritionniste

Une cuillère à soupe (15 ml) d’huile de consommation courante (sans-goût)contient environ 100 000 molécules toxiques

Les gras et les huiles sont appelées lipides. Si un lipide est liquide à température ambiante, c’est une huile. Si c’est solide, c’est une graisse.

Faites vous partie des gens qui évitent le gras?

Achetez-vous toujours les produits allégés?

Si oui, ces pages sont pour vous.

Faites vous partie des gens pour lesquels une huile en vaut une autre et que la margarine est meilleure que le beurre, ou pour qui rien ne remplace un bon plat de frites?

Si oui, ces pages sont encore pour vous.

Une alimentation riche en aliments naturels entiers sera riche en graisses, car il est pratiquement impossible d’éliminer la graisse des aliments entiers à moins de les raffiner (ce qui les oppose à des aliments entiers…)

Les graisses sont essentielles à notre survie. Quatre vitamines A, D, E et K sont liposolubles, ce qui veut dire que c’est la graisse qui les transporte vers nos cellules.

Lorsque le gras est retiré de nos aliments, beaucoup de nos vitamines liposolubles, ainsi que de nombreux autres éléments essentiels sont retirés et élimine le moyen de transport des vitamines liposolubles.

Aujourd’hui nous savons tous qu’une alimentation trop grasse est source d’une quantité impressionnante de maladies. D’ailleurs, à la moindre publicité pour des biscuits ou des apéritifs, on nous rappelle de ne pas manger trop gras, trop salé et trop sucré.

On sait ce qu’est “trop sucré” et “salé”, mais “trop gras” peut prêter à confusion, surtout lorsqu’il n’est pas précisé de quel “gras” il s’agit. Car il y a gras et gras, et aujourd’hui, l’ennemi public numéro un est l’acide gras trans.

Bien après le Danemark et le Canada où une résolution a été adoptée pour interdire l’utilisation d’acides gras trans artificiels, on commence dans plusieurs pays comme la France à se préoccuper de leurs effets néfastes sur la santé. Aux États-Unis ils sont considérés comme plus dangereux que les OGM, et pourtant, on les trouve dans bon nombre de produits de consommation courante, depuis les glaces, les bonbons aux chocolats, les pâtisseries industrielles, les fritures, les aliments vendus en restauration rapide etc…On viendrait à en regretter la mode de l’allégé…

Il n’y a jamais eu de preuves scientifiques validant le bien fondé d’un régime allégé, mais il y a de grandes preuves qui nous montrent aujourd’hui combien l’industrie alimentaire a bénéficié de cette désinformation manipulatrice de l’opinion.

De même que l’industrie pharmaceutique vous met en garde sur la hausse de votre cholestérol, sans vous rappeler (ou très bas) que l’important est le ratio entre votre bon et votre mauvais cholestérol.

Ils ont créé une phobie du gras, mais n’ont pas fait baisser l’obésité ni les crises cardiaques.

D’ailleurs, plus de 60 % des crises cardiaques arrivent aux gens dont le niveau de cholestérol est normal.

La majorité des personnes dotées d’un cholestérol élevé n’ont pas de crises cardiaques.

Là encore, l’industrie pharmaceutique aurait tort de correctement informer les consommateurs, puisque les principaux médicaments qui traitent le cholestérol ne servent qu’à faire baisser le mauvais et en aucun cas à rétablir le ratio bon/mauvais.

Ces médicaments sont ce qui s’est vendu le mieux dans l’histoire du médicament.

la vérité est que ce ratio est presque entièrement déterminé par le genre et le montant des hydrates de carbones que nous consommons, et non par la quantité de graisse.

Or les produits allégés ou 0% sont une des raisons pour lesquelles les gens se jettent sur les hydrates de carbones, qui vont immanquablement se transformer en graisse.

Ces hydrates de carbone sont aussi bien les produits raffinés et transformés dont nous inonde l’industrie alimentaire que tous les produits à base de sucre, depuis les bonbons, chocolats, les yaourts, les desserts lactés, les jus de fruits et sodas en passant par les biscuits et gâteaux, jusqu’aux glaces.

Gras ou allégés…peu importe.

Le sucre est “l’autre gras” dont on ne parle pas assez.

Et que pensez-vous que les industriels font pour compenser le manque de goût d’un produit auquel on a retiré son gras?

Ils lui ajoutent du sucre.

Si ce n’est du vrai sucre bien blanc, bien raffiné, ce sera un succédané tout aussi toxique.

En attendant, notre corps va consciencieusement transformer ce sucre en graisse, la graisse saturée que nous essayons à tout prix d’éviter en choisissant un produit alléger.

Les alimentations allégées en gras de bonne qualité vont:

–       entraver la croissance des enfants,

–       assécher la peau,

–       faire baisser le niveau d’énergie,

–       compromettre les fonctions immunitaires,

–       rendre sujet aux allergies,

–       baisser la production de testostérone.

Quelles sont les mauvaises graisses?

Les graisses hydrogénées et partiellement hydrogénées, (ou acides gras trans), les huiles raffinées et la friture.

Ces graisses là causent le plus de dommages sur l’organisme :

–       elles empêchent nos cellules de fonctionner normalement,

–       elles empêchent le foie de produire les enzymes qui vont participer à sa détoxification,

–       elles empêchent les fonctions normales de l’insuline dans le sang,

–       et accroissent les malformations dans la composition du sperme.

Les graisses hydrogénées sont fabriquées industriellement par l’industrie alimentaire pour créer un produit bon marché, facile à étaler, et indestructible pendant des mois de stockage sur une étagère.

Les huiles liquides sont hydrogénées, ce qui signifie que les molécules d’acides gras essentiels sont dénaturées pour être transformées en acides gras trans.

Les acides gras trans n’existent pas dans la nature, ils font partie des substances que notre corps ne peut pas reconnaître comme étant bénéfiques.

Il va donc les combattre et doit beaucoup travailler pour s’en débarrasser. Le système immunitaire est alors trop sollicité pour s’occuper des envahisseurs à éliminer.

Les chercheurs ont fini par trouver qu’au delà du cholestérol, les graisses endommagées comme les graisses trans, contribuaient bien plus aux maladies cardiaques, à la hausse de la pression artérielle, aux embolies et aux états inflammatoires.

L’association américaine du cœur a découvert que les gens atteints de maladies cardiaques avaient une chose en commun : l’inflammation.

Un état inflammatoire ne permet pas à un organisme d’être équilibré, de fonctionner normalement, ce qui signifie pour certains l’impossibilité de perdre du poids…le poids qu’on a pris en absorbant les sucres et les mauvaises graisses…

Quand on pense à la masse de produits toxiques que nous absorbons tous les jours malgré nous, même en évitant les aliments industriels, on se rende compte qu’éviter les mauvaises graisses fait vraiment partie de ce qui reste le plus facile à accomplir.

Où trouve-t-on les acides gras trans?

Dans les margarines, shortenings et huiles végétales hydrogénées.

Pratiquement:

–       dans les huiles raffinées ;

–       dans les pains de mie industriels sous plastiques ;

–       toutes les pâtisseries qui n’ont pas besoin de réfrigération ;

–       les gaufrettes, biscuits fourrés, biscuits apéritifs ;

–       les préparations à gâteau toutes prêtes ;

–       les préparations pour soupes ou pâtes instantanées ;

–       les céréales pour enfants ;

–       les barres chocolatées ;

–       les pâtes à tartiner….sauf à New York, où elles ont enfin été interdites.

Les huiles raffinées : elles sont désodorisées et décolorées chimiquement, avec le même genre de produit extrêmement corrosif qu’on utilise pour déboucher les sanitaires, de l’acide phosphorique et des températures très élevées qui provoquent des changements moléculaires toxiques.

Durant ces transformations, certaines des molécules d’acides gras sont transformées en molécules toxiques qui interfèrent avec les fonctions normales des cellules, donc avec la santé.

Pour vous donner une idée, une cuillère à soupe (15 ml) d’huile de consommation courante claire et désodorisée contient environ 100 000 molécules toxiques pour chacune des milliards de cellules de notre corps.

Vous comprendrez alors quelle sera l’attitude cohérente de quelqu’un qui cherche à pratiquer la prévention : il devra prendre soin de sa régénération cellulaire par une alimentation soignée et une bonne supplémentation, mais devra commencer par l’utilisation d’huiles de premières pressions à froid et non raffinées.

Les bonnes huiles facilitent l’accès aux 103 nutriments qui sont indispensables à une bonne prise en main de notre équilibre naturel, soit 72 minéraux, 16 vitamines, 12 acides aminés et 3 acides gras.

De plus, contrairement aux mauvaises huiles, elles n’endommagent pas les organes, ce qui aurait pour conséquence d’entraver une bonne absorption des rares nutriments que les produits de l’industrie alimentaire laisse à notre disposition.

Le bon gras 

Nous savons que notre organisme a besoin d’un ensemble complet et équilibré de vitamines, minéraux et oligo-éléments pour synthétiser d’autres molécules telles que les enzymes. Cet équilibre entre les nutriments est indispensable, et l’absence d’un seul peut entraver le travail de synthétisation d’un autre.

Deux des 50 nutriments essentiels que notre corps ne peut obtenir que par l’alimentation viennent des graisses : ce sont les oméga 3 (acide alpha-linolénique) et oméga 6 (acide alpha-linoleique).

On les appelle les acides gras essentiels.

Tous deux sont détruits par la lumière, l’oxygène et les températures élevées.

On considère que la plupart des gens sont déficients en oméga 3 alors qu’ils consomment un bien plus grand ration d’oméga 6. De plus, les recherches montrent qu’une quantité correcte de graisses saturées est nécessaire pour permettre à l’organisme d’utiliser les omégas 3 de façon adéquate.

Les symptômes révélateurs de déficience en oméga 3 sont :

  • les problèmes de sommeil
  • la dépression
  • la perte de mémoire
  • la prise de poids
  • les cheveux et la peau sèche
  • la chute des cheveux
  • les ongles cassants
  • les allergies
  • l’eczéma, le psoriasis
  • l’arthrite et la fatigue chronique

L’huile industrielle de supermarché? Les éléments sains en sont absents et minent la santé.

Une huile d’olive extra vierge est saine parce que l’huile a été traitée avec respect et qu’elle a conservé ses nombreuses substances nutritives. Le processus de traitement est très simple. Après la récolte, les olives sont lavées sans solvants, ces olives sont dénoyautées mécaniquement, pressées mécaniquement, l’huile est filtrée mécaniquement et stockée dans des cuves en inox, pour ensuite être mise dans des bouteilles foncées. Une huile d’olive extra vierge est pressée en visant le maintien d’un maximum de valeur nutritive et de goût.

Les huiles industrielles de supermarché ont souvent subi un processus destructeur pour notre santé. L’objectif est de les rendre les moins chères et les plus inodores possibles, avec une grande durée de conservation. Les noix ou noyaux sont souvent lavés avec des solvants, pressées à l’aide d’un dissolvant chimique (extraction) pour un plus grand rendement. Ensuite intervient le dégommage, le raffinage avec des substances alcalines puissantes, la décoloration, la désodorisation à des températures jusqu’à 270 °C, avant d’y ajouter des conservateurs chimiques, d’effectuer un écumage et éventuellement le durcissement. Il ne reste plus alors qu’un produit sans valeur et en outre extrêmement nocif.

Les huiles et graisses raffinées sont des avortons chimiques. Que se passe-t-il lors du raffinage des graisses?

  1. Lors du processus de raffinage, des solvants chimiques sont utilisés, dont on espère qu’il en reste le moins de résidus possibles dans l’huile par la suite.
  2. L’huile y est chauffée à des températures trop élevées, ce qui entraîne une dégénérescence des acides gras polyinsaturés qu’elle contient, transformés en graisses trans malsaines pour l’organisme.
  3. Y sont également ajoutés des conservateurs chimiques tels que l’E320 (BHA, BHT et TBFQ). Ceux-ci empêchent la décoloration et le rancissement, mais peuvent provoquer des affections tels que l’œdème, des taux de graisse et de cholestérol accrus dans le sang, la diminution des enzymes aidant à l’assimilation adéquate des vitamines D.  L’E320 n’est pas permis dans l’alimentation pour enfants et ne convient pas aux enfants souffrant d’ADHD, mais on les retrouve en grandes quantités dans presque toutes les huiles de grandes surfaces et donc également dans les biscuits et les bonbons.
  4. Par le raffinage, d’importantes substances nutritives sont perdues. Ainsi la teneur en minéraux tels que le calcium, le magnésium, le fer et le chrome diminue-t-elle, mais également les phospholipides tels que la lécithine (importante pour la transmission d’influx nerveux entre les cellules), les vitamines E (protège les cellules contre le vieillissement), les caroténoïdes (protègent les yeux et la peau), les stérols (diminuent le cholestérol), les polyphénols (protègent le cœur et les vaisseaux sanguins) et la chlorophylle (détoxiquant et important pour notre vitalité).
  5. En outre, l’huile raffinée est également dépourvue de lipase, un enzyme pour la digestion de la graisse qui favorise la digestion alimentaire.
  6. Lors du durcissement, la qualité des acides gras essentiels (polyinsaturés) se perd. ‘La margarine, c’est du beurre en plastique’, dit Sally Fallon dans son livre ‘Nourishing traditions’. Même la margarine biologique est souvent fabriquée à base de graisses raffinées et donc malsaines! Dans le dictionnaire, la margarine est définie comme suite: imitation de beurre! Dans le ‘van Dale’, la margarine est définie comme beurre artificiel.

Quelles huiles devrait-on consommer?

J’aimerais apporter une distinction entre plusieurs termes qui sont utilisés dans l’industrie alimentaire et qui portent à confusion.

Un acide gras saturé

C’est le gras qui a le plus haut point de fumée, i.e. qu’on peut chauffer sans qu’il brûle. Comme leur point de fusion est plus élevé que la température corporelle, ils ont tendance à former des gouttelettes ou encore des plaques dans les artères (athérosclérose), avec des protéines et du cholestérol. C’est un gras qui reste solide dans le corps. Ils ont tendance à augmenter le taux de cholestérol sanguin.

Un acide gras monoinsaturés

C’est un gras avec un seul lien double dans sa chaine de molécules.

Un acide gras polyinsaturés renferme au moins 2 liens doubles. Les liens doubles donnent de la souplesse à l’acide gras et lui permet de se rompre et de s’agglutiner avec d’autres acides gras. Ils sont liquides à la température ambiante. Puisqu’il est fluide dans notre corps, il aide à garder les artères souples. À cause de leurs liens doubles, les acides gras mono et poly insaturés sont sensibles à l’aire, à la lumière et à la chaleur (au rancissement).

Les huiles transparentes sont des produits issus du raffinage et se comparent presque au sucre blanc. Pour être digérées et métabolisées, elles puisent dans nos réserves de vitamines et de minéraux. Les huiles commerciales ont été altérées par la chaleur et contiennent des acides gras trans.

Toutes les margarines sont fabriquées à partir d’huiles raffinées.  Les huiles hydrogénées qui fabriquent les margarines et les graisses végétales se cachent partout : pâtisseries, crèmes glacées, chocolats, bonbons, croustilles, beurre d’arachide, bases de soupes, etc.

Que font les acides gras trans?  Ils augmentent le cholestérol sanguin, surtout le mauvais, les LDL, ils contribuent à augmenter les risques de maladies cardiovasculaires.

Quelle est l’alternative? Consommer des huiles de 1ere pression à froid ou mieux, manger des noix et graines qui en plus apportent des fibres, des protéines, des glucides, des vitamines et des minéraux. Les huiles pressées à froid doivent être dans des bouteilles opaques pour protéger de la lumière, être conservée à l’abri de la chaleur, de l’air.

Il faut donc choisir la qualité des gras que nous consommons mais cela ne veut pas dire d’en consommer trop. Trop de bon gras n’est pas mieux.

Les effets sur la santé? Obésité, diabète, cancer, hypertension, athérosclérose…

L’obésité à elle seule entraîne un très grand nombre de troubles : problèmes circulatoires, arthrite, goutte, néphrite, etc.

L’alcool supprime la capacité de l’organisme à brûler les matières grasses. Quand vous prenez des boissons alcoolisées, votre organisme brûle plus lentement les matières grasses. Des chercheurs ont démontré que 90 ml de boisson alcoolisée réduisaient d’environ 1/3 la capacité à brûler les matières grasses qui s’accumulent autour de la taille et donnent le ventre de bière. Ce ne sont donc pas seulement les calories ni le fait que l’alcool soit transformé en sucre simple qui font grossir mais c’est aussi la façon dont l’alcool élimine le dispositif naturel de l’organisme à gérer les matières grasses.

Réduire le cholestérol : top 5 des aliments anti-cholestérol

Pour diminuer la cholestérolémie, l’alimentation joue un grand rôle. Voici 5 aliments anti-cholestérolémiants pour affaiblir ce taux.

Pour réduire le cholestérol, manger régulièrement un bol de flocons d’avoine aide-t-il ? Que dire d’une poignée de noix riches en bonnes graisses ou d’une pomme de terre cuite au four recouverte d’une margarine (substitut du beurre) saine pour le cœur ? Quelques améliorations comme celles-ci peuvent suffire pour diminuer la cholestérolémie à un taux sain et vous aider à rester loin des médicaments anti-cholestérolémiants.

Nous vous liste le top 5 des aliments anti-cholestérol, à manger régulièrement pour baisser la cholestérolémie :

1) Flocons d’avoine, son d’avoine, aliments riches en fibre alimentaire

Les flocons d’avoine (farine d’avoine) contient des fibres solubles, qui réduisent votre taux de cholestérol LDL (le “mauvais”). Les fibres solubles se trouvent aussi dans des aliments comme les haricots, les pommes, les poires, l’orge et les pruneaux.

Les fibres solubles peuvent atténuer l’absorption du cholestérol dans votre circulation sanguine. 5 à 10 grammes ou plus de fibre soluble par jour réduisent votre taux de cholestérol LDL et votre cholestérolémie globale. Les aliments riches en fibres alimentaires sont fort utiles pour réduire le cholestérol.

Manger 60 grammes de flocons d’avoine cuits apporte environ 6 grammes de fibre alimentaire. Si vous ajoutez des fruits (comme les bananes par exemple), vous ajouterez environ 4 grammes de fibre en plus. Pour mélanger un peu, essayez des flocons d’avoine irlandaise ou des céréales froides faites avec des flocons d’avoine ou du son d’avoine.

2) Poissons et acides gras oméga-3

Manger des poissons gras peut être bénéfique pour le cœur à cause de leurs niveaux élevés en acides gras oméga-3, ce qui en fait un excellent aliment anti-cholestérol. Ces acides gras peuvent affaiblir votre tension artérielle ainsi que le risque de développer des caillots sanguins. Chez les personnes qui ont déjà souffert des crises cardiaques, l’huile de poisson ou l’huile d’oméga 3 réduit le risque de mort subite.

Les experts recommandent de manger au moins 2 portions de poisson par semaine. Les concentrations d’acides gras oméga-3 les plus élevées se trouvent dans les : maquereaux, truites grises, harengs, sardines, thons, saumons, flétans. Manger ces poissons aide grandement à diminuer le cholestérol.

Vous devriez faire cuire au four ou griller les poissons pour éviter d’ajouter des mauvaises graisses. Si vous n’aimez pas les poissons, vous pouvez aussi obtenir de petites quantités d’acides gras oméga-3 à partir des aliments comme les graines de lin moulues ou l’huile de colza.

Vous pouvez prendre un supplément d’oméga-3 ou d’huile de poisson pour obtenir une partie de leurs bienfaits santé, mais vous n’obtiendrez pas d’autres nutriments qu’apportent les poissons, comme le sélénium par exemple. Si vous décidez de prendre un supplément d’oméga-3 parce que vous n’aimez pas la consommation de poissons, pensez à surveiller votre alimentation et à manger des viandes maigres ou des légumes à la place des poissons.

3) Noix (du noyer), amandes, noisettes et autres noix

Les noix du noyer, amandes et autres noix peuvent abaisser la cholestérolémie sanguine. Riches en acides gras polyinsaturés (une bonne graisse), les noix aident aussi à garder les vaisseaux sanguins en bonne santé.

Selon les experts, manger environ une poignée (30 à 40 grammes) par jour de la plupart des noix (amandes, noisettes, châtaignes, noix de macadamia, cacahuètes, noix de pécan, noix du Brésil, pistaches, noix du noyer, etc.) peut amoindrir votre risque de maladie du cœur. Veillez simplement à manger des noix non salées ou enduites de sucre quand vous voulez baisser le cholestérol.

Toutes les noix sont riches en calories, alors essayez de manger au maximum une poignée pour ne pas surconsommer. Pour éviter de manger trop de noix et de prendre du poids, remplacez les aliments riches en graisses saturées (une mauvaise graisse) par des noix. Par exemple, au lieu de consommer du fromage, des viandes ou des croûtons dans vos salades, ajoutez à la place une poignée d’amandes ou d’autres noix.

4) Huiles d’olive

Cette huile contient un mélange puissant d’antioxydants qui peut rabaisser votre taux de “mauvais” cholestérol (LDL) tout en laissant votre taux de “bon” cholestérol (HDL) inchangé.

Les experts recommandent d’utiliser environ 2 cuillères à soupe (soit environ 23 grammes) d’huile d’olive par jour à la place d’autres graisses dans votre alimentation pour obtenir ses bienfaits santé pour le cœur et pour réduire le cholestérol.

Pour ajouter de l’huile d’olive à votre régime alimentaire, vous pouvez faire sauter des légumes avec l’huile d’olive, l’ajouter à une margarine, ou mélanger de l’huile d’olive avec du vinaigre pour préparer une sauce vinaigrette pour salades. Vous pouvez aussi utiliser l’huile d’olive pour remplacer le beurre quand vous arrosez les viandes ou préparez une sauce pour les pains. L’huile d’olive est riche en calories, alors n’en consommez pas plus que la quantité recommandée.

Les effets réducteurs du cholestérol procurés par l’huile d’olive sont encore meilleurs si vous choisissez l’huile d’olive extra-vierge (ce qui veut dire une huile moins transformée et qui contient encore plus d’antioxydants bons pour le cœur). Mais gardez en tête que les huiles d’olive “allégées” sont souvent plus raffinées/transformées que les huiles d’olive extra-vierges ou vierges. Les huiles d’olive plus raffinées et transformées ont une couleur plus claire, mais ne sont pas vraiment plus légères en calories ou en matières grasses, alors vous n’avez pas vraiment d’intérêt à les choisir.

5) Aliments enrichis en stérols ou en sténols

Beaucoup d’aliments sont désormais disponibles sous des versions enrichies en stérols ou en stanols, des substances végétales qui aident à décroître ou à bloquer l’absorption du cholestérol.

Les margarines, les jus d’orange, les boissons au yaourt, etc. enrichis en phytostérols (stérols végétaux) peuvent aider à décliner le taux de cholestérol LDL (le “mauvais”) de plus de 10%. La quantité de stérols végétaux nécessaire par jour (pour obtenir des résultats au niveau de la cholestérolémie) est d’au moins 2 grammes, ce qui équivaut à environ 0,5 litre (2 grands verres standards) de jus d’orange enrichi en phytostérols par jour. Découvrez par la même occasion les avantages et inconvénients des médicaments à base de statine pour combattre l’hypercholestérolémie.

Bien qu’ils aident à restreindre le cholestérol, les stérols ou stanols végétaux présents dans les aliments qui en sont enrichis ne paraissent pas affecter les taux de triglycérides ou de “bon” cholestérol (HDL), d’après les analyses effectuées par diverses études.

D’autres changements du comportement alimentaire sont nécessaires

Pour que n’importe lequel de ces 5 aliments puisse apporter ses bienfaits pour diminuer le cholestérol, vous devriez faire d’autres changements à votre alimentation et dans votre style de vie.

Réduisez la quantité totale de cholestérol et de graisses (surtout les graisses saturées et les graisses trans) que vous mangez. Les graisses saturées (comme celles qui se trouvent dans les viandes, les produits laitiers non allégés en matières grasses, et certaines huiles) augmentent votre cholestérolémie totale.

Les graisses trans (qui se trouvent parfois dans les margarines, les biscuits vendus en grandes surfaces, les craquelins et gâteaux, etc.) sont particulièrement mauvaises pour votre cholestérolémie. Les graisses trans augmentent le taux de LDL et réduisent le taux de HDL, et ce n’est pas du tout une bonne chose pour votre santé.